
Paris est une fête - Comment Paris réinvente le marché de l’art
Par son dynamisme et grâce à ses valeurs,
Paris réenchante le marché de l’art
Paris se réveille. Longtemps assoupie, la place de Paris retrouve ces dernières années son lustre passée. La centralité
des fondations privées comme LVMH et Pinault ainsi que l’effet d’entraînement des grands musées ont permis à la
capitale française de tirer son épingle du jeu tant du Brexit que de l’exclusion de Moscou des circuits internationaux.
Cet ouvrage lauréat du prix de la thèse X-HEC Entrepreneurs se penche sur les mutations actuelles du marché de l’art
dans lesquelles Paris joue un rôle crucial : terre d’accueil d’un nombre croissant de galeries, la “ville lumière”
pourrait être celle qui sauve le marché de l’art contemporain soumis à de multiples excès. Les capitaux chinois
affluent à la recherche de galeries branchées ; Art Basel, leader en matière de foires artistiques, a créé un
évènement parisien annuel ; la Seine-Saint-Denis, où les entrepôts désaffectés se muent en lieux d’exposition, fait
même figure de nouveau Brooklyn.
Revenant sur l’histoire du marché de l’art dans la capitale française depuis l’apparition des premiers collectionneurs
au XVIIe siècle, Lorenzo Beatrix s’intéresse aux nouvelles logiques de l’art contemporain, fondées notamment sur la
mondialocalisation. Il examine le modèle commercial parisien, influencé par les méga-collectionneurs, ainsi que la
place de Paris au sein du marché mondial de l’art.
Enfin, l’auteur interroge la digitalisation de ce marché, avec l’essor des ventes en ligne qui posent la question de
l’authenticité des oeuvres achetées. Ce processus accompagne l’émergence de start-ups qui font entrer de nouveaux
acteurs sur un marché de plus en plus compétitif. Face à cette industrialisation et à ses dérives, Lorenzo Beatrix
appelle au développement de canaux alternatifs et à un rôle accru des institutions culturelles, afin que Paris reste
une fête.